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| موضوع: II. LES MALADIES MULTIFACTORIELLES الجمعة أغسطس 26, 2011 4:23 pm | |
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II.1 Les critères de reconnaissance - Règles de l'hérédité multifactorielle
Applicables à un grand nombre de malformations qui répondent parfaitement au modèle de l’hérédité multifactorielle à seuil : fente labio-palatine, pied-bot, sténose du pylore, spina bifida, luxation de la hanche. Les risques de réccurences sont tirés de données empiriques.
Il existe une tendance familiale nette. Le risque pour les apparentés du premier degré est approximativement égal à la racine carrée du risque de la population générale. Il est d’autant plus élevé que la maladie est plus rare dans la population générale. Le risque de récurrence est plus faible chez les apparentés du deuxième degré que chez ceux du premier degré et décroît rapidement dès que le degré de parenté diminue. Le risque de récurrence est plus élevé lorsque plusieurs individus sont atteints dans la famille. Ceci est fondamentalement différent de l’hérédité mendélienne, récessive ou dominante, dans laquelle le risque est toujours le même, quel que soit le nombre d’individus atteints.
Le risque est d’autant plus élevé que la malformation est sévère.Exemple: après la naissance d’un enfant porteur d’une fente labiale unilatérale, le risque de récurrence dans la fratrie est de 2,5 %. Ce risque est de 6 % s’il s’agit d’une malformation bilatérale avec fente palatine. Lorsque l’affection est plus fréquente dans un sexe, le risque de récurrence est plus élevé pour les apparentés d’individus atteints du sexe le moins souvent touché. Exemple : la sténose du pylore est 5 fois plus fréquente chez les garçons : risque : fils d’homme atteint = 1/18 fille d’homme atteint = 1/42 fils de femme atteinte = 1/5 fille de femme atteinte = 1/14 Le risque est plus élevé lorsqu’il existe une consanguinité parentale.
RISQUE RELATIF :
le risque de développer la maladie pour l'apparenté Rapport entre le risque de la population générale
II.2 Les modèles
II.2.1 Hérédité multifactorielle à seuil
Le concept d’hérédité multifactorielle est plus difficile à appliquer en cas de variable discontinue. Dans le cas d’une maladie, il n’existe que deux états :
avoir la maladie ne pas avoir la maladie. Pour expliquer ceci, on suppose l’existence d’une variable non mesurable : la susceptibilité Cette variable a une distribution normale ou gaussienne. Au delà d’un certain seuil de susceptibilité, une certaine proportion d’individus développeront la maladie, surtout s’ils sont soumis aux facteurs environnementaux.
Figure 3 Les apparentés au premier degré (parents, enfants, frères-soeurs), qui partagent avec l’individu atteint la moitié de leurs gènes, ont une courbe de susceptibilité très déplacée vers la droite
Figure 4 Les apparentés au deuxième degré (oncles, tantes, neveux), qui partagent 1/4 de leurs gènes, auront une courbe plus proche de celle de la population générale
II.2.2. Autres modèles
Le modèle mixte fait intervenir dans la survenue d’un caractère qui peut être pathologique:
une prédisposition génétique sous la dépendance d’un gène majeur de susceptibilité une composante polygénéique de facteurs de milieux
Figure 5
II.3 Mise en évidence des facteur génétiques
II.3.1. Etude de la distribution familiale
Fente labiopalatine: prévalence en population générale : 1/1000 Parenté % d'atteints RisqueRelatif Fratrie 4,1 X 40 Enfants 3,5 X 35 Oncles-tantes 0,7 X 7 Neveux 0,8 X 8 Il existe une tendance familiale nette. MAIS MALADIE FAMILIALE NE VEUT PAS TOUJOURS DIRE MALADIE GENETIQUE Il peut exister des facteurs d’environnement familiaux
II.3.2. Démontrer qu'il y a des facteurs génétiques
(que la maladie est familale du fait de facteurs génétiques et non de facteurs de milieu)
a) Méthode des jumeaux On étudie le taux de concordance (c’est-à-dire le pourcentage de paires de jumeaux dans lesquelles les deux sont atteints).
Chez les jumeaux monozygotes, toutes les discordances sont liées au milieu
C1 a a = discordances liées au milieu
Chez les dizygotes, il existe des discordances liées au milieu et d’autre liées aux facteurs génétiques
C2 b a b = discordance liée aux facteurs génétiques
Si C1 > C2 --> il existe un facteur génétique
Exemple :
diabète de type 1 (insulinodépendant): Concordance : MZ : 30% DZ : 6% diabète de type 2 (non insulinodépendant): Concordance : MZ : 80% DZ : 30% b) Méthode des enfants adoptés
II.3.3. Les gènes impliqués dans les maladies multifactorielles
a) Hérédité polygénique : notion de gènes de susceptibilité La plupart des mutations impliquées dans l’hérédité multifactorielle sont des polymorphismes ou variant génétiques. Ces mutations ou polymorphismes :
sont fréquentes et peuvent se retrouver chez des individus non atteints sont plus fréquentes dans la populations des individus atteints sont souvent des variants "fonctionnels", ce qui veut dire qu’ils modifient légèrement l’activité de la protéine peuvent accroitre la SUSCEPTIBILITE ou la PREDISPOSITION àcertaines maladies. C’est ce que l’on appelle les facteurs génétiques de susceptibilité. Souvent, chaque mutation confère un risque relatif faible, qui s'ajoute à celui des autres.
b) Les composante mendélienne des maladies polyfactorielles Dans certaines maladies, la tendance familiale peut être expliquée par l’existence de formes mendéliennes authentique, alors que la grande majorité des cas sont sporadiques.
Exemple : cancer du sein : deux sous-groupes :
Formes sporadiques Sans risque familial Représentent 95% de l’ensemble de cancres du sein Formes familiales Autosomiques dominantes Risque de transmission à la descendance très élevé Représentent 5% de l’ensemble Les formes familiales sont souvent plus précoces et bil
atérales .
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